Mon expérience : le Semi-Marathon nocturne de Bordeaux

Ça fait un bout de temps que je n'ai pas posté d’articles... Plus vraiment ni le temps ni l'intérêt de me maquiller spécialement, me faire des manucures de dingue...
Non pas que je ne me maquille pas, seulement je ne fais rien de spécial qui mérite d'être publié sur mon blog...

Bref, vous le savez depuis maintenant un moment, j'aime le running (je vous avez fait un article ici)
Si vous me suivez sur Instagram (@hibouetfuret) vous n'avez pas pu passer à côté ! J'ai donc décidé de vous partager ici mes expériences en matière de course à pied et autres sports que je pratique régulièrement.

Depuis plusieurs mois je me suis inscrite au semi-marathon de Bordeaux, un peu sur un coup de tête, sans avoir jamais couru cette distance ni de prêt ni de loin d'ailleurs !
Mais je fais partie des gens qui ont besoin d'un objectif pour se dépasser. C'est pour cela que j'avais participé en mai dernier à l'Arcachonnaise, en septembre à la Parisienne et à la Bordelaise. Pour me montrer que je pouvais y arriver.

Ces "petites" distances me paraissaient immenses quand j'ai débuté, mais maintenant je les ai totalement apprivoisés. Je n'éprouve plus aucune difficulté à courir 10 km depuis quelques mois et c'était pas gagné au départ !
Donc logiquement j'ai voulu passer à la vitesse supérieur : le semi-marathon, soit 21 km.

Une distance qui me faisait un peu rêver, mais aussi un peu peur... C'est long 21 km seule dans sa tête à courir... Mais finalement avec un peu d'entrainement, beaucoup de motivation, c'est une distance tout à fait faisable sans trop de privation.

J'ai choisi celui de Bordeaux pour mon premier semi tout simplement parce que c'était le plus simple vu que j'habite Bordeaux ! Pas de stress pour l'organisation, les trains ou autre. Juste un peu d’appréhension pour le côté "nocturne"...

Je ne vais pas vous raconter tout mon entrainement que je n'ai pas vraiment tenu que j'avais prévu parce que je n'en vois pas l’intérêt.  Chacun doit adapter son programme à son rythme de vie, son niveau, ses envies... Et puis vous trouverez des tas de programmes d'entrainement très bien fait sur internet !

Je vais plutôt vous parler de mes alliés pour cette préparation et de la course en elle même.

La Tenue

Je commence par le plus basique : le choix de la tenue... Ça parait futile, mais ça change tout ! Une couture de tee shirt qui gène et fini par râper la peau (ça m'est arrivé...), une coiffure qui ne tient pas, un leggings trop chaud... Toutes ces petites choses que l'on peut supporter 5 km deviennent vraiment insupportable sur 21 km et peuvent totalement gâcher une course !

J'ai donc choisi pour mon semi des vêtements dans lesquels je me sentais bien et dans lesquels j'avais entièrement confiance.
Quand j'ai fait ces choix, je pensais qu'il allait faire beau. Mais le jour J la météo prévoyais de l'orage, de la pluie, des rafales à 70 km/h et surtout peut-être de la grêle... Bref, j'ai dû apporter des changements à ma tenue estival et notamment m’acheter une casquette de pluie pour me protéger le visage et les cheveux...


Pour le choix des baskets ça a été assez simple, j'ai pris celles avec lesquelles je m'entraine depuis janvier : les Adidas Adios Boost 2. Une chaussure très légère, très souple mais avec un bel amorti. Idéal sur courte et longue distance pour moi. C'est vraiment les chaussures qui me correspondent le mieux depuis que je cours...
Beaucoup plus légères et confortables que mes anciennes Pegasus qui sur longue distance était un peu trop lourdes à mon goût.
Malheureusement pas vraiment adapté à la pluie... J'avais donc dès le départ les pieds mouillés, pas vraiment agréable mais ça allait.

Le temps étant plutôt très estival à Bordeaux en ce moment, j'avais choisi un short. Malgré la pluie j'ai conservé ce choix, parce qu'en courant il fait très chaud et je n'ai pas regretté.
Le mien est un Nike avec culotte intégrée que j'adore : pas de problème que culotte qui bouge, gratte... Bref on se croit à poil dessous mais sinon ça va hein ^^

Pour la brassière, je cours toujours avec les Nike réglables qui sont juste parfaites. Un très gros maintient sans gêner c'est parfait ! L'été je ne cours qu'avec elle, sans tee-shirt. Elle n'est pas magnifique, mais franchement je m'en fiche !

Pour le tee-shirt, j'ai porté celui offert pour l'occasion par la Tomtom puisque faisant parti de la team Happy Running Crew, nous représentions cette marque sur le parcours. Nous avons ainsi pu tester leurs montres et profiter de vestiaires et collations au chaud dans un endroit à part. C'était vraiment top vu le temps dégueulasse que nous avons eu ! Je suis vraiment contente de ne pas avoir eu à attendre sous la pluie ni à faire la queue au vestiaire collectif à la fin pour récupérer mes affaires...

 
Parlons chaussettes! C'est con mais les chaussettes c'est LE truc qui change la vie. Les miennes sont sans couture et Dry Fit donc pas d'ampoule ou autre et surtout elles évacuent la transpiration parfaitement. Impossible de revenir à des chaussettes basiques après avoir testé celles-ci !

Et sinon, je porte des manchons de compression fait pour la course à pied. Ceux-ci ne s'utilisent QUE pendant l'effort. Et non pas après en récupération. Ils permettent un meilleur retour veineux grâce à des fils d'argent, évitent aussi les blessures et permettent une meilleure récupération après l'effort, moins de courbatures.
Je vous avez parlé de mes problèmes veineux dans mon article sur la course à pieds. Ça n'est pas le sport idéal au vu de mes problèmes, du coup je fais très attention à cela.
Ces manchons sont tout simplement parfait ! Par contre ils coutent un bras : 55 € la paire... Mais je ne regrette pas cet achat qui m'a vraiment allégé les jambes.


L’équipement

J'adore les gadgets. Je suis fan des graphiques qui analysent. J'aime les chiffres, les courbes, bref j'adore avoir un véritable suivi de mes courses pour voir ma progression. C'est vraiment très motivant je trouve de pouvoir voir tout ce chemin parcouru au fil des mois...

Pour ça j'ai deux super alliés : l'application Nike+ et ma montre Tomtom multi-sport que Furet m'a offert à Noël dernier en vu du semi-marathon.

Je commence par l'application Nike+ :
Gratuite, elle permet très simplement de suivre ses courses par mois avec les temps et surtout de partager tout cela avec une très grosse communauté et se motiver ensemble.
Pour moi le gros plus de cette appli c'est la communauté, le partage, la motivation. Elle est facile d'utilisation et jolie.
Au vu de la pluie je n'ai pas pris mon Iphone, du coup pas de Nike+ sur cette course. Heureusement j'ai pu compter sur ma montre qui est étanche !


La montre Tomtom est beaucoup plus sérieuse et précise. C'est grâce à elle que je calcule beaucoup plus précisément mes temps, les distances effectuées, le dénivelé... bref elle est beaucoup plus complète.
Par contre pas aussi fun ! Les graphiques sont très beaux et précis, mais rien n'est fait pour s'amuser ou presque.
Mais ça n'est pas ce que je lui demande donc tout va bien ! 
Pour le semi je l'avais programmé avec un objectif d'allure afin de respecter le temps que je souhaitais faire, soit 2h. En allant trop vite ou trop lentement la montre vibre et bip et te rappel ainsi à l'ordre. Un peu strict comme méthode, mais c'est ce qui me convient le mieux.

Gros plus de cette montre : le vibreur. Impossible d'entendre des bips avec le monde, donc les vibrations sont juste parfaites !
Vous pouvez bien sûr la paramétrer avec d'autres objectifs : temps, distance, calories...
Autre plus : l'option nuit avec l'écran éclairé, parfaite pour ce semi nocturne, j'ai pu voir tout au long de ma course ce que je faisais sans avoir à plisser les yeux ou rapprocher ma montre de mon visage !


La Nourriture

Un point un peu sensible chez moi... Intolérante au gluten, pas de pasta party.
Il m'a fallu trouver d'autres moyens de trouver des glucides lents pour les jours précédents la course.
Alors déjà j'ai banni alcool, sucre et gras une semaine avant pour être bien en forme.
Et ensuite j'ai appliqué les conseils que j'ai pu lire ça et là : le repas le plus important n'est pas la veille mais l'avant veille.
J'ai donc veillé à bien manger les mercredi, jeudi et vendredi des féculents : quinoa, riz, lentilles, sarrasin...
Des mélanges de céréales très nourrissantes et saines que je sais digérer très bien (ce qui n'est malheureusement pas le cas de beaucoup d'aliments...)

Sinon pas de folie à côté : des compotes, des bananes, des noix... Et le soir des repas assez légers pour bien dormir.

Le jour même : lever tard à 10h, petit déjeuner à 10h30 : porridge de sarrasin, grains de chia, noix du Brésil et banane.

Puis un déjeuner à 16h à base de quinoa. Et beaucoup d'eau bien sûr !

Je mangerai plus tard une barre Nakd à base de dattes et noix de cajoux 1h avant le début de la course pour me redonner des forces avant le départ mais
sans être trop plombée !  
Le Jour J

  Le début de journée a été assez stressant pour moi. Des heures à attendre un départ prévu quand je me couche habituellement... Pas très facile donc, et très long !
Il est 16h30, je me prépare à rejoindre les copines de la Happy Running Crew. Je pars habillée normalement (jean + pull) pour me changer là-bas. Pas envie d’attraper froid ! Dans mon sac je mets :

  - Ma tenue complète
  - bouteille d'eau aux fruits
  - un pschit d'eau pour l'arrivée
  - une petite serviette
  - des mouchoirs
  - une barre Nakd
  - mon dossard
  - Une trousse a pharmacie : pansements, Flector, Arnica, crème Nok...
  - Iphone + Brassard (laissé au vestiaire à cause de la pluie)
  - Ipod + écouteur (que je n'ai pas pris avec moi au final...)


Nous sommes restées de 17h30 à 21h dans notre carré VIP de Tomtom, et franchement c'était long... Même si on a bien rigolé, j'aurai largement préféré partir à 20h plutôt que 21h30. Il faut dire que partir le soir c'est vraiment plus compliqué à gérer. Quand on a une course le matin, on se lève, on petit déjeune et c'est parti ! Mais là il y a beaucoup d'attente toute la journée, le stress monte, et finalement quand le départ est arrivé j'étais fatiguée, j'avais les jambes lourdes... Bref, je crois que le semi-marathon le soir c'est pas vraiment le mieux pour moi qui me couche à 22h30 habituellement !
 

La course

Il pleut toujours autant, je me prépare avec casquette, sac poubelle (300 de jardinage, je suis au top !). Bref ça s'annonce compliqué ce semi sous la pluie... Je laisse mon Kway au vestiaire qui finirait par me gêner au bout de 15 minutes trempée.
Le moral commence déjà à être plus fragile. Je doute de mes capacités, de ma forme... Je suis fatiguée, je veux courir et finir ! L'attente est vraiment trop longue...
On attend dans le SAS en discutant avec les autres filles de la team. L'ambiance est bonne malgré le temps, il y a de la musique. Un bon point !


Je ne partirai qu'a 21h45, sous la pluie, déjà mouillée donc, un peu froid, les jambes lourdes.
Les premiers kilomètres se passent bien, j'ai une bonne allure, mais comme à chacune des mes courses j'ai peur des gens qui m'entourent, de me blesser, d'être bousculée... Et il y a beaucoup de monde, des flaques partout donc des endroits non praticables, des ponchos partout par terre, des pavés, et beaucoup d'obstacles : bornes de tramway, dos d'âne...
Il faut faire très attention où on met les pieds, c'est donc pas très sereine (et sans mes lunettes de vue...) que je commence ce semi...
Je commence à me sentir mal, j'ai les jambes lourdes, je lâche ma coéquipière au 6ème kilomètre pour trouver mon rythme que je peine à trouver depuis le début...

Ce parcours a quelque chose de particulier pour moi : il passe devant la maison où j'ai grandi, celle où habitent encore aujourd'hui mes parents.
Mes parents m'annoncent le jour-même être à Arcachon et ne pas rentrer pour le semi. Alors qu'il pleut.
Je suis triste mais je ne dirai rien à mes parents qui n'ont clairement pas compris l'importance de ce semi pour moi ni du besoin de soutien.
Pendant l'attente l'après-midi, une des filles de team Tomtom raconte que ses parents et une partie de sa famille ont fait 600 km pour venir la voir. Je trouve ça merveilleux !
Alors quand j'ai commencé à me sentir mal sur le parcours, je me suis motivée en me disant que mes parents m'avaient fait une blague, qu'ils seraient forcément là, qu'il ne restaient JAMAIS à Arcachon quand il pleuvait, donc que ça n'avait pas de sens aujourd'hui !

Je me reprends, je cours à un bon rythme malgré les côtes et les faux plats bien plus forts que je ne le pensais... Et puis j'arrive dans la rue de mes parents, je cours plus vite, je piste la maison, et là c'est le choc : la maison est éteinte et personne ne m'attend devant.
Pas de surprise de leur part, je ne sais même pas pourquoi j'ai cru qu'ils seraient là, c'était idiot. Mais quand j'ai vu que personne ne m'attendait ça m'a complétement cassée.
Je suis repartie les larmes aux yeux et complétement perdue.

Un peu plus loin je suis prise d'un malaise, je me sens mal, je ne vois plus rien : je m'assoie par terre sur le côté le temps que ça passe.
C'est étrange parce que cette distance je l'ai faite tellement de fois sans douleur, sans peine. Mais là c'est pas les jambes qui ne suivent pas, c'est vraiment le moral qui lâche. Je suis fatiguée, je me sens seule, je n'ai plus envie...

Et puis je pense à Furet qui m'attend au 16 km, je me relève et je repars.
Et là je trouve enfin mon rythme ! La deuxième partie du semi a été parfaite pour moi : pas mal aux jambes, beaucoup plus motivée, je repars pour ne plus m'arrêter à un bon rythme.
Les gens crient sur le côté, motivent les coureurs, c'est vraiment très chouette comme ambiance. Je prends des oranges et des pâtes de fruits au ravitaillements, de l'eau, je suis remontée à bloc !


J'arrive au 15 km, motivée comme jamais, il me tarde de voir Furet avec sa belle pancarte ! Je continue, encore, et rien. Je ne le vois pas, pourtant j'arrive au bout de la rue où il devait être... Je commence vraiment à m'inquiéter "personne n'est venu me voir ?"
Et là je le vois avec mes deux meilleures amies dans le virage suivant hurlant avec leur pancartes "GO GO LE HIBOU !"
Ça me suffira pour me motiver jusqu'à la fin.

Je fini la course avec un bon rythme, le sourire aux lèvres en apercevant la ligne d'arrivée au loin. Une fois passée la ligne les larmes montent, je prends ma médaille, plus du tout fatiguée et surtout très fière de moi, d'avoir réussi, de l'avoir fini.
Je crois que je n'oublierai jamais ce sentiment quand j'ai passé la ligne d'arrivée...


Après la course j'ai rejoins mes camarades de la Team Tomtom, puis Furet pour aller boire un verre avant de rentrer chez moi, ma médaille autour du cou :D
Une salade, un bain et un petit massage à l'huile d'arnica avant de filer dormir après cette dure journée forte en émotion !

Le lendemain

J'avais prévu avant la course des chaussettes de récupération afin de ne pas avoir trop de courbatures ou de sensation de jambes lourdes. Les miennes viennent de chez InterSport et sont parfumées à la menthe qui donne un effet frais sur les jambes. 
Même si je n'ai pas eu vraiment de courbatures, je pense que ça m'a aidé à bien récupérer le lendemain.
Pas de course de mon côté pour récupérer, mais seulement une balade en ville pour prendre l'air et me dégourdir les jambes.


Mon bilan

C'est compliqué de faire un bilan pour moi vu toutes les émotions qui se sont mélangées dans ma tête... Mais globalement je suis très contente de l'avoir fait même si j'ai eu de gros problèmes à trouver mon rythme et à me mettre dans la course sur la première moitié du parcours.
Je pensais avoir du mal sur les derniers kilomètres que je n'avais jamais parcouru avant samedi, mais finalement ça a été le moral qui a lâché et non les jambes comme j'aurai pu le croire.
C'était plutôt inattendu pour moi en fait... Même si je sais qu'avec la foule je me sens souvent mal, je ne pensais pas à ce point là samedi...
Je ne sais pas trop comment travailler la-dessus pour les prochaines... Si vous avez des conseilles je suis preneuse !!!


Flash info : Furet a promis d'essayer de venir courir avec moi pour (attention roulements de tambour) faire le prochain semi avec moi !
Du coup si tout va bien (on croise les doigts !) j'aurai ma motivation avec moi tout le trajet :D

Les points négatifs :

  - L'attente toute la journée
  - La pluie qui a vraiment rendu le parcours plus compliqué
  - Le manque de lumière notamment dans le Jardin Public qui était complément dans le noir... Sympa avec la gadoue...
  - Les routes trop étroites avec le monde
  - Les ravitaillements pas indiqués en avance
  - Le manque d'informations de la part des organisateurs
  - Les gobelets à la place de bouteilles (rigides en plus donc casse-gueule...)


Les points positifs :

  - Les gens venus nombreux malgré la pluie motiver les coureurs (merci !!!)
  - Les nombreux ravitaillements avec eau, oranges, sucres, bananes et pâtes de fruits
  - Le parcours très beau dans Bordeaux avec l'arrivée sur la Bourse
  - La médaille très jolie(ahah)


Ah oui j'ai oublié de vous donner mon temps avec tout ça !


 2h20 tout pile... Bien au-dessus de mon objectif et de mes temps habituels mais vu les conditions je suis surtout contente de l'avoir terminé ! Et puis c'est mon premier semi, alors je ne peux que m'améliorer maintenant ! :D

3 commentaires:

  1. Chouette article :-) J'attendais vraiment de savoir comment ça s'était passé. J'ai rien dit mais j'ai pensé à toi pendant la course. Félicitations !

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  2. Un ami qui faisait le marathon l'a également trouvé difficile: trop de monde et parcours un peu "dangereux". Et il a beaucoup regretté l’arrivée des coureurs de semi à mi-course pour lui qui ont cassé le rythme et grossi les rangs. Espérons que la prochaine tiendra compte des erreurs :) et félicitations à toi. Avec le temps il fallait un sacré courage.

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  3. Ce billet était passionnant à lire. On va mettre ça sur le dos des hormones mais j'ai eu les larmes aux yeux juste en lisant, en même temps que toi sur la ligne d'arrivée. Un immense bravo, pour cette perf qui, au delà du chrono, reste une vraie perf puisqu'il y a encore quelques mois tu ne l'aurais même pas imaginée... et pour tout le chemin parcouru et la motivation qui t'a peut-être lâchée durant qq minutes le jour J mais que tu as toujours eu en toi au fil des semaines de préparation... Et pour l'année prochaine, si furet court aussi, je déboule avec la poussette au bord de la route !

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